Les lamentations du fossiles
[Laure]
O rage,ô desespoir, ô mollesse ennemie N'ai-je donc tant vécu que pour cette infâmie? Et me suis je investie dans l'art de la paillarde que pour voir en ces temps, mourrir les salles de garde? Mon cul qu'avec respect, le tout Paris admire, mes seins qui tant de fois furent mis en ligne de mire tant de fois afferrirent le trone d'éconôme trahissent donc mon pouvoir, n'excitent donc plus ces gnomes O cruel souvenir des salles de garde d'antan oeuvres de tant de jours, réduites à néant Internes sans envergure, fatals aux traditions sans plus aucune finesse ni aucune ambition votre terne médiocrité ne marquera personne et vous retournerez à vos vies mollassonnes. Faut il dans votre grisaille trainer les salles de garde et les faire ressembler à vos désirs bien fades? |