La cour, la cour,
Ils la font sans détours,
Chaque jour à l'hôpital 
En répétant par voie orale.
Cette fente, cette fente,
Aux allées alléchantes.
Elle attire les regards
Et tire les braquemarts 

Je suis dans une bulle
Au sein de son véhicule,
Distrait par son tutu
Et mon bus dans son cul.
Il fait pleurer les femmes, il fait crier la nuit.
Mais le plus douloureux c'est quand il ramollit.

L'amour, l'amour,
Ils le font dans la cour.
En prenant la voie anale,
Ils se disent que ça fait moins mal.
Elles grattent, elles grattent,
De leurs petites papattes
Sur chacun de nos poils,
Le long d'un vit ou sur ta chatte.

Elles font tomber les glands,
Du tronc en le suçant.
Elles font parfois rougir,
Buvant pour se nourrir.
Ces êtres qui t'habitent, aiment]
Bien te pomper la sève.
Longtemps on s'en souvient
Quand cette douleur s'élève.

Labourent! Labourent!
Les p'tites bébêtes d'amour,
Sur le corps des internes
Dès qu'elles trouvent un carré d'luzerne.
Elles tentent, elles tentent
Ces bébêtes insistantes
De montrer tout leur art
Chaque fois qu'elles plantent leur petit dard.

Au [se]cour! Au [se]cour!
Les p'tites bébêtes d'amour,
Se sont tapies en nombre
Pour te croquer dans l'ombre.
Quelle rente! Quelle rente!
Ces gardiennes attachantes
Qui unies dans ton lit
T’ont pris un bout de paradis.

Les expertes du tricot,
à plusieurs, en solo,
Elles font tomber les quilles
Quand elles jouent de l'aiguille.