A l'Hôpital St Louis, quand on arrive le midi,

A l'heure du déjeuner,

 

Une odeur de vinasse flotte dans la place,
Les cuistots sont bourrés ;

Il vaut pas un Château-Margaux, le Cubi des cuistots,

Mais c'est c'ui qu'il leur faut

A l 'Hôpital St Louis, quand on se sert le midi,

On trouve souvent des blattes.

A l'administration, on nous prend pour des cons,

Pour les travaux, c'est : « non »

S'ils continuent à refuser, on sera obligés

D'leur envoyer Andrivon

 

Nous en Néphrologie, on a une réputation

D'intellectuels sans âme.

La pancartologie, aujourd'hui c'est fini,

Ce qu'on veut c'est des femmes !

On n'est peut-être pas les plus beaux des internes de l'hosto,

Mais c'est bien nous les plus chauds.

 

A l'Hôpital St louis, les pharmachiennes sont jolies,

Mais jouent aux saintes-nitouches.

Jérôme et Nicolas prétendent qu'il ne faut pas

s'fier à leur air farouche.

A ce qu'ils disent, dans les tonus, il paraît qu'elles dégustent

Le foutre à la louche.

 

 

A l'Hôpital St Louis, André le chauve sévit

Avec son gros marteau.

Il doit complexer un peu sur son manque de cheveux,

Sur sa boule à zéro.

C'est sûrement pas le plus chev'lu des internes du CHU,

Elles s'en foutent, elles aiment son cul.

Il y a la Stéphanie, qui voudraient que son lit

ne soient plus jamais vide.

Elle allume les internes, les chefs, les externes,

Pourquoi pas les fossiles.

C'est bien la reine des galipettes, notre économinette

Jamais ne s'arrête.

Il y a l'infâme Korkos, qui s'prend pour Glenn Medeiros,

Il veut toutes les séduire.

Mais sans vouloir le détruire, il les fait plutôt rire,

Notre Demis Roussos.

C'est son gono' qui les rassemble, son trépo' les unit,

Les internes de St Louis.

© oct 2000. Vincent Das, tonus de sortie Hopital Saint Louis. Reproduction, transformation, diffusion vivement recommandée