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- Je vous parle d'un temps que tous les vieux
croulants ne peuvent pas connaître
- Alex en ce temps là , se masturbait déjà
- Replié sur lui-même
- Puis l'art le posséda (visita) , La peinture
l'enivra , A en perdre la tête
- A la pointe du vit , Dessinant sur son lit
- Les plus belles pastels
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- Labo aime , labo aime
- Ca voulait dire qu'il bandait peu
- Labo aime , labo aime
- Il ne baisait pas c'était mieux
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- Il faisait le malin , En montrant son engin,
Dans l'amphi des Beaux-Arts
- Quelques pédés émus , Lui
présentaient leur cul
- En s'astiquant le dard
- Et quand un jour de chance , Il rencontra en
transe, Des fesses douces et rondes
- Alexandre compris, Qu'un peintre pouvait aussi
- Etre une belle blonde
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- Labo aime , labo aime
- Tu l'enfilais , elle posait nue
- Labo aime , labo aime
- Depuis ce jour tu n'arrêtes plus
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- Le pouvoir t'enivres , Économe tu veux
vivres , Tes fantasmes les plus fous
- Tu ne cesses de jouir, A en faire rougir
- Le moindre petit trou
- Et tu ne peux souffrir, Qu'on touchât
ton empire , De tous ces petits seins
- Que tu voudrais tenir , Oh mon Dieu quel délire
- Tous ensembles dans ta main
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- Labo aime , labo aime
- Ca voulait dire tu les veux toutes
- Labo aime , labo aime
- Malheur à celles qui croise ta route
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- Au plus fort de ta gloire , Dans son petit boudoir
, Tu rencontra Charlotte
- Pour toi s'en est fini, De toute ces orgies
- Ta queue dans sa menotte (Elle te f'ra la popote)
- Et le temps est passé, A glander à rêver
, L'internat de bohème
- Maintenant faut aider, Papa à faire marcher
- Son labo dans l'septième
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- Labo aime , labo aime
- Tu étais jeune , tu étais fou
- Labo aime , labo aime
- Ca ne veux plus rien dire du tout
© A.D. Paris 1996 . reproduction recommandée,
diffusion encouragée. |