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DANS CE QUARTIER POURRI DU DIX-HUITIEME
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OU SE RETROUVAIENT DES TRAVELOTS
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NOUS AVIONS CHOISI NOS STAGES D'INTERNES
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ET NOUS AVONS TIRE LE GROS LOT
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BICHAT-CLAUDE BERNARD
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VITE ON AVAIT TROP MARRE
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ET TOUS LES JOURS AVAIENT DES GOUTS DE MERDE
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IL Y AVAIT TROP DE PATIENTS
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LES CHEFS ETAIENT TROP CHIANTS
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ON ETAIENT JEUNES , FALLAIT QU'ON SE DEMERDE
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ET PUIS SONT VENUS DES JOURS DE GARDES
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AVEC LES BELLES INTERNES DE MEDECINE
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COMBIEN J'AI PASSE DES NUITS HARDS
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A CHERCHER L'BONHEUR AVEC MA PINE
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C'ETAIT LE TEMPS DES FLEURS
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OU L'ON BAISAIT SANS PEUR
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ET TA P'TITE CHATTE AVAIT DES GOUTS DE MIEL
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TA MAIN PRENAIT MES COUILLES
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TA LANGUE LECHAIT MA NOUILLE
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ON ETAIT JEUNES , JE BANDAIS JUSQU'AU CIEL
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MAIS CE SOIR JE SUIS DEVANT LA PORTE
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DE L'HOPITAL OU JE NE VIENDRAIS PLUS
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LA BAISE QUE CETTE NUIT M'APPORTE
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MON CORPS NE LA CONNAIS DEJA PLUS
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ADIEU MA SALLE DE GARDE
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DE BICHAT CLAUDE BERNARD
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OU J'AI LAISSE DES LITRES DE MON SPERME
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ADIEU LES GRANDS TONUS
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ADIEU LES P'TITES PARTOUZES
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ADIEU BICHAT, ADIEU MA VIE D'INTERNE !
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- © Dimitri T pour son dernier tonus et enterrement.
Reproduction transformation et diffusion très vivement recommandées.
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