- J'allais le long des rues
- Jeun'intern' méconnu
- En quatr'ans d'internat,
- Toi P.....t, tu m'appris tant chez
toi!
- .
- Je ne la reverrai pas,
- Ma toute
premièr'épisio
- Elle a tout simplement
lâché
- Mais l'autopsie m'a
appris,
- Que parmi tous ces
guette-au-trou
- Où l'on est
parachuté
- Il y a toujours des malheurs dans
l'air
- Même si l'on sait
opèrer
- .
- Le coeur d'une pauvre vieille
- A lâché malgré
moi,
- D' Vandamme à Chevrier
- Chez P.....t qu'est-ce que j'en ai
cassées!
- .
- Et ces longues nuits de
garde
- Reniflant des cons
puants
- Furent bientôt
récompensées
- Par ma première
vaginale!
- J'goûtais bien peu les
forceps
- D.A R.U et le
reste,
- J'ai déloqué
pendant toutes ces nuits
- Les filles les moins
jolies!!
- .
- Au petit matin blême
- Devant les
pertes-crèmes,
- J'ai pesté contre toi,
- Toi P.....t, j'avais pas prévu
ça!
- Traversant le pont
d'Arcole,
- Je vais quitter cette
taule
- Vous oublierai-je ,mais ma
Thèse l'a dit:
- Seul Loygue est vrai
génie!
- Je le sais aujourd'hui,
- Nous sommes deux amis
- Merci pour ces voies basses
- Viens P.....t, il faut que je
t'embrasse!
- .
- .
- .
- .
- ©Hotel Dieu 1983. Chanson d'adieux
à un digestif qui trempa dans les guette-au-trou un
semestre à l'Hôtel-Dieu vers 82!
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